Les frais annexes : à quoi s’attendre lors de l’achat d’un bien
Lors d'un achat immobilier, le montant de vos dépenses ne se résume pas au prix de l'appartement et au coût de l'emprunt. D’autres frais peuvent s’ajouter à cela. Pour vous aider à les anticiper et à ajuster votre budget, nous faisons le point sur ces frais annexes
Lors d'un achat immobilier, le montant de vos dépenses ne se résume pas au prix de l'appartement et au coût de l'emprunt. D’autres frais peuvent s’ajouter à cela. Pour vous aider à les anticiper et à ajuster votre budget, nous faisons le point sur ces frais annexes
Le crédit vous coûtera in fine le total de ses intérêts
FAUX. Si vous empruntez, n’oubliez pas de compter les frais de dossier des banques : ils s’établissent en général à 1% du capital emprunté, mais restent négociables. Vous devrez également prendre une assurance décès et invalidité (0,4% du capital emprunté). D’autres assurances sont proposées, mais restent facultatives. En cas de construction ou d’acquisition d’un logement en état de futur achèvement (VEFA), certains contrats de prêts prévoient le versement d’intérêts entre le moment où la banque débloque les fonds et celui où vous commencez à rembourser le prêt.
La copropriété peut occasionner des frais
VRAI. Lorsque vous acquérez un bien en copropriété, comme c’est généralement le cas lorsqu’on achète sur plan, vous devez participer aux frais d’entretien et d’administration des parties communes de l’immeuble. Le syndic peut donc, selon ses statuts, vous demander de verser une provision ou une avance de trésorerie au moment de l’achat.
Les garanties demandées par les banques sont gratuites
FAUX. La banque qui vous prête de l’argent peut vous demander des garanties de type hypothèque ou « privilège du prêteur de deniers ». Ces deux garanties requièrent un acte notarié dont les frais sont à votre charge. L'établissement bancaire peut aussi proposer à l'emprunteur un cautionnement dont le coût est proche de l’hypothèque.
A part les travaux, une fois l’achat réalisé, il n’y a plus de frais.
FAUX. En achetant un logement neuf, vous n’aurez pas de travaux (puisque c’est du neuf…). En revanche, dans l’immobilier neuf comme dans l’ancien, vous devez encore prévoir quelques frais, une fois les clefs en poche : pensez donc à votre emménagement, votre assurance multirisque habitation, et aux éventuelles facturations lors des changements de contrats de la part de vos opérateurs de gaz ou d’électricité.
Les frais de notaire sont moins élevés dans le neuf
VRAI. Les frais de notaire (frais d’acquisition) représentent 2 à 3% du prix de l’achat immobilier, contre 7 à 8% dans l’ancien. L’explication : les droits de mutation (montant reversé à l’administration fiscale) dans l’immobilier neuf ne comprennent que la taxe sur la publicité foncière (0,7%) et la TVA (20%). Sur un logement ancien, ils englobent aussi des taxes, dont le taux monte à 5,81%.
La taxe foncière est un coût à prévoir
VRAI. En tant que propriétaire, vous serez redevable de la taxe foncière sur les propriétés bâties et non bâties. Cette taxe est due chaque année et son montant varie en fonction de la valeur locative cadastrale de votre bien, déterminée par l’administration fiscale. Il est important de prendre en compte ce coût récurrent dans votre budget global, car il peut représenter, selon la région, une somme notable.