Véritable temps fort, l’Assemblée Générale de copropriété est une réunion obligatoire qui doit se tenir au moins une fois par an. Certaines formalités doivent être respectées comme la convocation des copropriétaires. Quelles sont les indications à mentionner dans ce courrier ? Qui doit convoquer l’AG et à quel moment ? Quelles sont les modalités de convocation ? On vous guide.
Véritable temps fort, l’Assemblée Générale de copropriété est une réunion obligatoire qui doit se tenir au moins une fois par an. Certaines formalités doivent être respectées comme la convocation des copropriétaires. Quelles sont les indications à mentionner dans ce courrier ? Qui doit convoquer l’AG et à quel moment ? Quelles sont les modalités de convocation ? On vous guide.
Encadré par la loi, ce document doit impérativement faire figurer :
Un pouvoir en blanc devra également être envoyé avec la convocation. Ce document vous permettra de vous faire représenter si vous ne pouvez pas vous déplacer à l’AG. Notez qu’à l’issue de la séance, un procès-verbal sera rédigé afin de rendre compte des décisions prises.
Le syndic de copropriété doit vous adresser une convocation écrite au moins 21 jours avant la tenue de l’Assemblée Générale. Ce délai court dès le lendemain de votre bonne réception du courrier. Celui-ci doit obligatoirement être respecté, sauf en cas d’urgence. N’hésitez pas à vérifier cette information, au cas où votre règlement de copropriété stipulerait un autre délai. Plusieurs modalités d’envoi sont autorisées :
Aucune convocation orale ne pourra être admise.
La date de réunion est fixée par le syndic de copropriété.
Le syndic de copropriété doit convoquer l’Assemblée Générale au moins une fois par an, et à chaque fois qu’il le juge utile. En plus d’envoyer une convocation à chaque copropriétaire, il doit également afficher la date de cette prochaine réunion dans l’immeuble, de sorte à ce qu’elle soit visible de tous (généralement dans le hall d’entrée). S’il ne convoque pas l’AG après avoir rendu publique la date, le syndic de copro doit être mis en demeure par le conseil syndical, qui lui enverra une lettre recommandée avec accusé de réception. Il a huit jours pour réagir. Passé ce délai, et sans réaction de sa part, le président du conseil syndical peut convoquer l’Assemblée Générale à sa place. En tant que copropriétaire, sachez que vous pouvez également demander la convocation de l’AG devant le tribunal de grande instance (TGI), sous certaines conditions :
Dans le cas, le TGI désignera un administrateur provisoire chargé de convoquer l’assemblée générale.
La convocation d’une Assemblée Générale par les copropriétaires entraîne des frais pour la copropriété, car les copropriétaires devront être assistés d’un avocat.
Vous êtes copropriétaire et votre syndic n’a pas convoqué l’Assemblée Générale ? Avant d’assigner votre gestionnaire en justice, et contacter le tribunal de grande instance, vous devez lui envoyer une lettre de mise en demeure. Voici un exemple de courrier.
Madame, Monsieur,
Les copropriétaires de l’immeuble situé au (indiquez l’adresse), ci-dessous signataires et dont la liste est jointe à ce courrier, réunissant (mentionnez le nombre de tantièmes), ont l’honneur de vous demander, en application de l’article 8, alinéa 1 du décret n° 67-223 du 17 mars 1967, la convocation d’une Assemblée Générale.
Ils demandent l’inscription des questions suivantes à l’ordre du jour de cette Assemblée Générale : (listez les questions que vous souhaitez voir traiter).
En vous remerciant de faire le nécessaire sous huitaine, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
Envoyée à chaque copropriétaire, la convocation est un document qui conditionne la tenue de l’Assemblée Générale. Pour qu’elle soit valide, le syndic devra mentionner des informations précises et respecter les modalités d’envoi !