Pouvez-vous compter sur l’aide du PTZ pour concrétiser votre projet immobilier ? Déterminé selon une multitude de facteurs, le PTZ peut représenter une part importante de votre financement. Pour vous y retrouver facilement, suivez le guide.
Pouvez-vous compter sur l’aide du PTZ pour concrétiser votre projet immobilier ? Déterminé selon une multitude de facteurs, le PTZ peut représenter une part importante de votre financement. Pour vous y retrouver facilement, suivez le guide.
Les critères d’éligibilité
Le PTZ est un prêt immobilier distribué par les banques aux emprunteurs remplissant certaines conditions.
Demandez votre PTZ
Si vous remplissez toutes les conditions d’éligibilités, la banque se chargera du volet administratif. Vous n’avez pas de démarche à faire pour demander votre PTZ. L’immense majorité des banques étant conventionnées pour distribuer le PTZ, vous vous adresserez à la banque que vous avez retenue pour votre prêt principal.
Si vous achetez dans le neuf, vous signerez simplement une attestation sur l’honneur assurant que vous occuperez votre bien comme résidence principale.
Si vous achetez dans l’ancien, vous ajouterez une attestation sur l’honneur concernant le montant des travaux à venir, qui doit représenter au moins 25 % du coût total de l’opération. Vous devrez ensuite envoyer les factures des travaux réalisés.
C’est votre banque qui s’occupe des démarches pour insérer votre PTZ dans votre financement global. Vous avez généralement la même banque pour le PTZ et pour le(s) autre(s) prêt(s).
Oui et non. Le PTZ, comme un prêt immobilier classique, est soumis à l’acceptation de votre dossier par une banque. Les conditions d’obtention dépendent de votre capacité de financement. Vous devrez fournir à la banque les preuves de vos revenus et de leur régularité. Le plafond de remboursement mensuel retenu correspond généralement à 33 % de vos revenus nets de charges (autres crédits en cours, pensions alimentaires…)
En revanche, le PTZ ne génère pas de taux d’intérêt. Le montant des mensualités va intégralement au remboursement du capital, ce qui vous permet d’emprunter plus d’argent, à mensualités égales. Techniquement, le PTZ est assimilé à de l’apport personnel : il ne rentre pas dans le calcul des intérêts d’emprunt et ne génère pas d’intérêts intercalaires.
Il existe un PTZ dédié à la rénovation énergétique, l’éco-PTZ. Celui-ci consiste à financer des travaux de modernisation ou d’isolation et peut être couplé avec un PTZ ancien, pas avec un PTZ neuf.
Le montant du PTZ et ses modalités de remboursement sont calculés selon des formules précises dépendant de :
Chaque zone géographique (A bis, A, B1, B2 ou C) possède ses propres plafonds de revenus et ses propres plafonds de montants de PTZ. Il existe un troisième plafond, celui du prix d’achat du bien. Si vous achetez un bien plus cher, votre PTZ sera calculé sur le plafond maximum.
Les tableaux de plafonds par zone géographique dépendent de la composition de votre famille. Plus vous êtes nombreux dans votre foyer, plus le montant de votre PTZ sera élevé.
En zone A bis, votre PTZ sera plus important qu’en zone C, toutes choses égales par ailleurs. Une famille de 4 personnes a le droit à un PTZ plus important qu’un couple.
Le calcul du PTZ est ensuite soumis au double-plafond suivant :
Si vous empruntez 90 000 euros, votre PTZ ne pourra excéder 45 000 euros, quelle que soit la somme à laquelle vous auriez pu avoir droit.
Le PTZ s’assortit toujours d’un différé de remboursement, de 5, 10 ou 15 ans. Vous ne commencez à rembourser votre PTZ qu’une fois ce différé écoulé. La durée de remboursement s’échelonne ensuite sur 10 à 15 ans.
Ces deux chiffres, différé et durée de remboursement, sont calculés selon vos revenus et la composition de votre famille.
Plus vous êtes nombreux dans votre foyer, plus les durées de différé et de remboursement seront importantes. Ces durées sont inversement proportionnelles à vos revenus, plus vous approchez des plafonds de ressources, plus elles sont courtes.
Lorsque vous avez recours à un PTZ, la durée minimum d’occupation de votre bien est de 6 ans, sauf cas particulier. Après ces 6 années d’occupation, vous pouvez mettre votre bien en location sans perdre le bénéfice de votre PTZ.